Le coach est le guide. C’est lui qui indique le chemin, fixe les règles et amène le joueur, l’équipe au succès.

Qu’il le veuille ou non, le coach dirige, influence et laisse son empreinte sur le travail qu’il effectue avec une équipe ou un athlète.

Sa responsabilité est grande car selon les décisions qu’il prend, selon la façon dont il adapte son discours, selon ses choix techniques, tactiques et physiques il pourra sublimer ou au contraire détruire son joueur.

L’émotionnel

Le métier de coach est un métier de passionné.

Le coach doit être celui qui prend du recul, celui qui pèse ses mots, qui contrôle ses frustrations, ses réactions.

Trop souvent le recul est difficile à prendre car ses nerfs sont mis à rude épreuve :

  • attitude du joueur / de l’équipe
  • cohérence des choix tactiques
  • comportement et discours des parents
  • etat psychologique du coach le jour J

Pour éviter de perdre le contrôle, de passer ses nerfs dans le « débriefing d’après match » ou de l’entraînement, le coach ne doit jamais agir sous le coup de l’émotion. Il doit prendre le recul nécessaire et toujours agir à froid afin d’être le plus juste possible pour faire passer le message qu’il souhaite.

La communication

Pour faire passer un message, le coach doit adapter son langage corporel, son vocabulaire, le rythme et l’intonation de sa voix, à chacun.

Sans s’en rendre compte, on ne mesure pas toujours le poids des mots. On est même parfois loin de s’imaginer l’effet qu’ils produisent sur notre interlocuteur.

Afin d’être plus explicite, lisez ceci :

Entre ce que je pense / entre ce que je veux dire / entre ce que je crois dire / entre ce que je dis / entre ce que vous voulez entendre / entre ce que vous entendez / entre ce que vous croyez comprendre / entre ce que vous voulez comprendre et entre ce que vous comprenez…… il y a au moins 9 possibilités de ne pas s’entendre !

Votre discours doit toujours être adapté à l’événement, à la personne ou au groupe que vous avez en face. Parfois il faut savoir redonner confiance, d’autre fois provoquer ou réconforter.

Il faut adapter son discours en fonction de ce que traverse le joueur, des objectifs à atteindre, et de l’effet escompté.

Le monde de l’athlète

Il n’y a pas de carte du monde plus vraie ou plus réelle qu’une autre. Il y a des représentations différentes, plus ou moins détaillées, plus ou moins précises.

Chercher à savoir qui a raison est peine inutile, … puisque chacun a raison … dans son vécu.

Chacun interprète ce qui lui arrive en fonction de son expérience, sa culture, son éducation, ses idées etc. …

Ce n’est pas la réalité qui nous limite, mais l’idée que nous nous faisons des choses …!!!

Le rôle du coach sera ici de rentrer dans le monde de son joueur, de comprendre son fonctionnement, de déterminer son type de jeu, ses qualités, ses faiblesses, ses aptitudes physiques et sa psychologie. Il ne pourra réellement agir qu’en appréhendant le monde intérieur de son joueur.

« Ma carte du monde n’est pas le monde »

« Pas vraiment le happy-end par ici, en tout cas pas pour nous. Mais vous avez négocié ce match tel des champions, en tenant ferme, et les champions gardent la tête haute. Ce que vous avez accomplis va au-delà de la colonne des résultats sportifs, au-delà des commentaires en gros titre de la rubrique sport. Vous avez accompli une chose que beaucoup tente d’atteindre sans jamais y parvenir, ce que vous avez accompli est sans conteste une des plus grandes victoires personnelle qu’il soit, et quand je repense à notre parcours, je suis fier de vous.

Il y a 4 mois en venant à Richmond j’avais un projet, ce projet est tombé à l’eau, j’étais là pour vous apprendre le basketball et vous vous avez appris à étudier, je venais coacher des ados et ce sont des hommes à qui je parle, pour ça je vous remercie tous. »

Coach Carter